Les coliques ne sont généralement pas une situation où l’on attend de voir ce qui se passe. Une attention et un traitement rapides sont essentiels. Un cas de colique peut être bénin et passer tout seul, mais certains cas peuvent être le signe d’un problème plus grave qui nécessitera des soins vétérinaires. Cet article vous suggère comment traiter la plupart des cas de coliques. Toutefois, si votre cheval est en détresse, s’il se roule et se débat, ou s’il souffre visiblement, la première chose à faire est d’appeler votre vétérinaire.
Évaluez la situation
Évaluez la gravité des coliques. Si votre cheval a des coliques légères, qu’il a l’air mal à l’aise, qu’il se mord les flancs et qu’il s’étire, observez si les coliques s’atténuent au bout de 30 minutes. Observez si le cheval a émis des selles ou s’il présente des signes de diarrhée. Recherchez également des signes tels que l’écrasement de la litière, qui peut indiquer que le cheval a essayé de se rouler dans son box. Recherchez des signes de transpiration, des tremblements ou tout autre comportement inhabituel. Une fois que vous avez déterminé la gravité des coliques, retirez tous les aliments (y compris la litière) du box. Vous pouvez généralement laisser de l’eau, même s’il est peu probable qu’un cheval malade boive de toute façon.
Essayez le mouvement
Tant que le cheval est calme, vous pouvez essayer de lui soulever le ventre et de le faire marcher à la main ou à la longe. Quelques minutes de trot peuvent aider, mais seulement pendant quelques minutes. Ne le fatiguez pas. S’il commence à se sentir mieux, offrez-lui un tout petit peu de nourriture. S’il mange, il est peut-être remis de sa crise, mais surveillez-le de près pendant plusieurs heures. Si votre cheval est revenu à la normale, il devrait produire une quantité raisonnable de selles en peu de temps.
Certains cas de coliques peuvent être guéris en emmenant votre cheval en remorque. Les coliques de fécondation légères ou les flatulences peuvent être soulagées en sautant un peu. Le mouvement aide le cheval à produire du fumier et à expulser les gaz. Dans le cas d’une colique légère, cela peut être utile. Encore une fois, il est important d’éviter de stresser votre cheval.
Après 30 minutes
Si les symptômes d’une colique légère n’ont pas disparu au bout de 30 minutes, appelez votre vétérinaire. Notez tout changement d’alimentation, tout médicament ou vermifuge administré, tout changement de routine ou toute autre chose dont vous vous souvenez et qui aurait pu déclencher l’épisode de coliques. Notez la quantité de selles produites par le cheval et leur consistance. S’agit-il de selles liquides ou très sèches ? Il est important de noter tout ce qui sort de l’ordinaire. Cela peut faciliter le diagnostic de la cause de la colique et accélérer le traitement. Si votre cheval semble tremblant mais ne se roule pas violemment, drapez-le de couvertures chaudes. Les chevaux qui se roulent dans les couvertures peuvent se prendre dans les sangles. Un cheval qui se roule dans son box risque d’être projeté (ou coincé) contre un mur.
La sécurité avant tout
Si le cheval se débat violemment, veillez d’abord à votre propre sécurité. Votre instinct vous pousse à essayer de calmer votre cheval, mais un cheval souffrant de douleurs extrêmes peut être inconscient de tout, même d’un maître familier et respecté. Appelez immédiatement le vétérinaire.
On a longtemps pensé que le fait de se rouler et de se débattre violemment pouvait provoquer une torsion de l’intestin. Mais la véracité de cette hypothèse n’a pas été établie. Essayez de maintenir votre cheval sur ses pattes. Les soins traditionnels contre les coliques consistaient à faire marcher votre cheval, mais s’il est déjà fatigué de se débattre et de se rouler, la marche ne fera qu’aggraver sa fatigue. Votre cheval pourra se tenir debout ou rester immobile pendant un court laps de temps. Il peut être presque impossible (et dangereux) d’empêcher un cheval de se rouler. Si vous pouvez le faire en toute sécurité, déplacez-le vers un endroit où il risque moins de se blesser ou d’être plâtré, si possible.
Utilisez les médicaments avec précaution
Si vous conservez dans votre trousse de secours des médicaments prescrits, comme des relaxants musculaires, utilisez-les avec une extrême prudence, et seulement après avoir consulté le vétérinaire (par exemple, par téléphone, en attendant son arrivée). Traiter un cheval de manière incorrecte peut lui causer plus de tort que de bien. En cas de coliques causées par une torsion ou un télescopage de l’intestin, un diagnostic rapide est impératif. Ne donnez à votre cheval rien qui puisse masquer les symptômes et suivez attentivement les conseils de votre vétérinaire.
Si vous pensez que votre animal est malade, appelez immédiatement votre vétérinaire. Pour toute question relative à la santé, consultez toujours votre vétérinaire, car il a examiné votre animal, connaît ses antécédents de santé et peut vous faire les meilleures recommandations pour votre animal.